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Depuis quelques années, le fenbendazole, un antiparasitaire largement utilisé en médecine vétérinaire, attire l’attention pour son potentiel rôle dans la lutte contre le cancer.
Des chercheurs explorent l’hypothèse qu’il puisse — dans certains contextes — exercer une activité anticancéreuse. Voir Dr Makis – Dr Seyfried – Médias vidéos
Le fenbendazole est un médicament antiparasitaire — utilisé surtout en médecine vétérinaire —, connu pour sa capacité à déstabiliser les microtubules chez les parasites, ce qui empêche leur division cellulaire.
Les moteurs de recherche regorgent d’articles, témoignages et analyses, certains affirmant qu’il s’agirait d’un « traitement universel » capable de stopper la formation et le développement de tout type de cancer.
Mais que dit réellement la science ? Quels sont les mécanismes biologiques étudiés ? Et surtout : existe-t-il des preuves cliniques permettant d’envisager un usage thérapeutique chez l’humain ?
Cet article synthétise tout ce que les meilleures sources disponibles (publications scientifiques, analyses oncologiques, rapports de recherche) permettent de dire aujourd’hui.
Le fenbendazole (FBZ) est un antiparasitaire de la famille des benzimidazoles. Il agit en perturbant la formation des microtubules chez les parasites, bloquant ainsi leur division et entraînant leur mort.
L’idée selon laquelle un médicament vétérinaire pourrait posséder des propriétés anticancéreuses n’est pas nouvelle : plusieurs molécules initialement destinées à d’autres usages (métronidazole, mébendazole, ivermectine) font également l’objet d’études de repositionnement thérapeutique.
Le FBZ fait partie de ces candidats. Mais s’agit-il d’un véritable potentiel thérapeutique ou d’une mode pour faire le buzz ?
De nombreuses équipes de recherche ont exploré le fenbendazole dans des modèles in vitro (cellules humaines en culture) et in vivo (modèles animaux). Les résultats suggèrent plusieurs mécanismes intéressants.
Comme d’autres benzimidazoles, le fenbendazole :
Mécanisme similaire à certaines chimiothérapies telles que le paclitaxel ou le vincristine.
Référence :
MDPI – Biological Mechanisms of Fenbendazole’s Cytotoxicity (2023).
Plusieurs études montrent une augmentation du stress oxydatif dans les cellules tumorales exposées au FBZ, avec peu d’effet sur les cellules saines.
Référence :
PubMed – Fenbendazole Enhances ROS-Mediated Apoptosis in Breast Cancer Cells (2023).
Le fenbendazole pourrait inhiber l’hexokinase 2 (HK2), enzyme clé de la glycolyse — une voie énergétique suractivée dans la majorité des cancers (effet Warburg).
Référence :
PMC – Fenbendazole Impacts Tumor Metabolism Through HK2 Modulation (2024).
Une étude (2025), particulièrement remarquée, montre que le fenbendazole inhibe :
dans des modèles de cancer du col de l’utérus.
Référence :
Molecules (MDPI) – Anti-CSC Effects of Fenbendazole in Cervical Cancer Models (2025).

Les études rapportent des résultats intéressants dans :
Dans le cancer colorectal chimiorésistant, par exemple, le Fenbendazole a provoqué un arrêt G2/M et déclenché une apoptose massive, même dans les cellules résistantes au 5-fluorouracile.
Référence :
PMC – Fenbendazole and Chemoresistance in Colorectal Cancer (2023).
En attendant une prise de conscience plus que la recherche d’un intérêt pour les actionnaires…
Jusqu’à aujourd’hui :
La majorité des “preuves humaines” sont :
Référence :
American Cancer Society – What to Know About Fenbendazole (2024).
Pour évaluer sérieusement le potentiel du FBZ en oncologie, il serait nécessaire de :
L’idée qu’une seule molécule puisse empêcher la formation ou le développement de tous les cancers reste à définir afin de freiner un automatisme irraisonné.
Chaque organisme réagit différemment en raison de nombreux facteurs, alimentation, traitement médicamenté, état génétique, passé médical, etc…
Hétérogénéité des cancers : chaque type de cancer a des caractéristiques génétiques, métaboliques et micro-environnementales différentes.
Il est improbable qu’un seul médicament agisse de façon optimale sur tous, sans un accompagnement, de supplémentation adéquate (bilan hépatique), une activité physique, un état psychologique positif, un encadrement accompagnant fiable.
Spécificité des modèles précliniques : ce qui fonctionne in vitro ou sur des souris ne se transpose pas forcément à l’humain. De nombreuses molécules “prometteuses” en labo s’arrêtent aux essais cliniques.
Pharmacocinétique & sécurité : dosage efficace, toxicité, métabolisation, interactions, effets à long terme — autant de paramètres inconnus pour une personne non informée, ne serait-ce que de l’expérience des autres.
Absence d’essais humains contrôlés : sans essais randomisés, contrôlés, avec un nombre suffisant de patients, un “effet anticancer” ne peut être affirmé officiellement ou validé comme fiable. même si les résultats de la part de témoignages sont là!
Risque de sur-interprétation des “témoignages” ou “cas rapportés” : les récits de “rémissions” peuvent être influencés par d’autres traitements, des biais, des co-facteurs qui méritent une littérature en augmentation mais encore rare.
Chaque cancer possède :
Il n’existe à ce jour aucune molécule efficace sur “tous” les cancers.
Un médicament est considéré efficace quand il montre :
dans des essais cliniques contrôlés officiellement.
A ce jour, des références sérieuses mais non reconnues existent ce qui laisse stagner une information hésitante, dans ce qui pourrait être une aide majeure pour beaucoup.
Le fenbendazole n’a pas encore franchi ces étapes officiellement faute de volonté de recherche. ceci peut expliquer : Une question d’économie plus que de science, un traitement peu coûteux face à un système coûteux … Voir : L’argent et le cancer : pourquoi le fenbendazole n’est-il pas validé par la FDA ?
Sur des milliers de molécules actives en laboratoire, moins de 5 % atteignent un jour une application clinique. La majorité échoue lors des phases de test humain.
Pour évaluer sérieusement le fenbendazole, il faudrait :
Évaluer la sécurité, la toxicité, les doses maximales tolérées chez l’humain. Voir fenbendazole utilisation & dosage
Identifier les types de tumeurs réellement sensibles (si elles existent).
Chimiothérapies, hormonothérapies, immunothérapies…
Car ce volet est l’un des plus prometteurs vous dit BIEN ÊTRE NATUREL. Sans cela, aucune recommandation thérapeutique ne peut être formulée par un professionnel de santé ou un labo.
Notez que si le fenbendazole intéresse la recherche :
Toute utilisation doit être sérieusement encadrée en dehors d’un protocole médical ou d’un essai clinique, en soutenant la charge de travail du foie. Prise de sang de contrôle ast, alat, ggt régulière nécessaire.
Le fenbendazole présente des mécanismes anticancéreux plausibles, démontrés dans plusieurs modèles précliniques. Certaines de ses actions — sur les microtubules, le métabolisme tumoral, ou les cellules souches — méritent d’être explorées scientifiquement.
Le fenbendazole est un sujet prometteur pour la recherche sans pour autant être reconnu comme traitement thérapeutique.
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