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Le fenbendazole est un médicament antiparasitaire de type benzimidazole (utilisé en vétérinaire) qui a suscité un intérêt croissant dans le monde de la recherche comme agent anticancéreux potentiel.
Malgré une absence d’autorisation formelle pour cet usage humain, de nombreuses études in vitro, in vivo et quelques rapports cliniques explorent ses effets sur les cellules cancéreuses.
Cet article propose un panorama structuré et vulgarisé de ces travaux scientifiques, étude par étude, afin de comprendre ce que la recherche nous dit aujourd’hui — et ce qu’elle ne dit pas encore.
Une étude majeure publiée dans Scientific Reports (2018) montre que le fenbendazole agit comme un modérateur de la dépolymérisation des microtubules dans les cellules cancéreuses humaines. PMC+2Nature+2
Ce travail suggère que le fenbendazole pourrait attaquer les cellules cancéreuses à deux niveaux : leur architecture cellulaire (microtubules) et leur métabolisme énergétique (glucose). C’est prometteur, car cela touche à des mécanismes dits “multicibles”, potentiellement utiles pour éviter la résistance tumorale.
Il s’agit d’un modèle préclinique — cellules en laboratoire + souris. Aucune application humaine validée. Il reste des interrogations : biodisponibilité chez l’homme, dose efficace, toxicité.
Une étude plus ancienne a observé, dans un modèle murin (souris SCID) de lymphome humain, que seule la combinaison de fenbendazole avec des vitamines (B, D, K, E, A) a réduit significativement la croissance tumorale. PMC+1
Cela suggère que le fenbendazole pourrait avoir un effet anticancéreux synergique lorsqu’il est combiné à d’autres nutriments ou modulateurs métaboliques — ce qui ouvre des pistes de recherche intéressantes sur les protocoles combinés plutôt que sur un agent unique.
L’étude ne permet pas de dissocier les effets des vitamines vs. ceux du fenbendazole seul : le médicament seul n’a pas montré d’effet significatif dans ce modèle. La traduction en clinique humaine est très hypothétique.
Une revue récente (2024) s’intéresse à la pharmacocinétique du fenbendazole administré par voie orale et à ses activités anticancéreuses expérimentales. PubMed
Cette revue confirme que le sujet est académique : il y a de la signalisation “effet potentiel”, mais pas de preuve clinique solide. Elle rappelle la nécessité d’essais bien conçus avant toute revendication thérapeutique.
Une étude de 2023 a montré que le fenbendazole avait une activité anticancéreuse dans des cellules de cancer colorectal résistantes à la 5-fluorouracile (5-FU). PMC+1
C’est un signal fort : le fenbendazole pourrait être utile spécialement pour des cancers résistants aux traitements classiques. Le fait que l’effet soit indépendant de p53 est un atout, car p53 muté est un facteur de mauvais pronostic.
Toujours in vitro / laboratoire. Il reste à démontrer chez l’animal, puis chez l’humain. Par ailleurs, la dose utilizable humainement n’est pas définie.
Une étude de 2023 a exploré l’encapsulation du fenbendazole dans des nanoparticules pour améliorer sa solubilité et son efficacité dans un modèle de cancer ovarien. ejgo.org
Cela met en lumière un défi majeur : la biodisponibilité du fenbendazole chez l’être humain. Même s’il a un effet dans les cellules, pour en faire un traitement viable, il faut résoudre les questions d’absorption, de formulation et de distribution.
Une étude publiée en 2024 dans BMC Cancer a réalisé une analyse transcriptomique (expression de milliers de gènes) pour mieux comprendre comment le fenbendazole agit contre divers cancers (poumon, mélanome, foie, colorectal). BioMed Central
Le fait qu’il fonctionne sur plusieurs axes est prometteur pour éviter la résistance tumorale, mais cela complexifie également la compréhension des effets secondaires et de la dose optimale.
Quelques articles relatent des cas spontanés d’utilisations “hors-label” du fenbendazole par des patients atteints de cancer. Exemple : un rapport très récent décrit trois patients (sein, prostate, mélanome) ayant utilisé du fenbendazole. Karger Publishers
Ces cas peuvent alimenter l’espoir, mais ils ne remplacent pas un essai clinique rigoureux. Les risques (mauvaise qualité du produit, dosage incertain, effets secondaires) sont bien réels.
Un article publié dans Frontiers in Oncology explore les effets d’une diffusion virale d’informations non validées sur l’usage du fenbendazole en oncologie. Frontiers
Même si la recherche est intéressante, rien ne justifie pour l’instant l’usage du fenbendazole comme traitement anticancéreux chez l’humain. Les doses, la qualité, la sécurité ne sont pas validées.
Le fenbendazole représente une piste de recherche intéressante mais très expérimentale en oncologie officielle. Les études montrent des effets associés à la mort des cellules cancéreuses, à la perturbation du métabolisme tumoral et à la modification de l’expression génique.
Il convient de suivre cette piste avec curiosité, mais aussi prudence. Si vous êtes patient, proche d’un patient ou professionnel de santé, ce travail doit rester du domaine de la recherche et non d’une recommandation thérapeutique actuelle.
Le fenbendazole agit sur les microtubules et le métabolisme tumoral.
Il montre des résultats positifs en laboratoire (cellules, animaux).
Il n’est pas approuvé (à ce jour) par la FDA pour le traitement du cancer chez l’homme, trop peu rentable…
Les “témoignages internet” ne remplacent pas les études rigoureuses, mais reste une piste motivante.
De futures études cliniques sont nécessaires pour confirmer ou infirmer son potentiel selon bigpharma…
Ce contenu est fourni à titre informatif et ne constitue en aucun cas un avis médical. Toute décision thérapeutique doit être prise après discussion avec un oncologue ou un spécialiste.
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