Fenbendazole et charge hépatique

Fenbendazole et foie : pourquoi associer un soutien hépatique comme le chardon-Marie ?

1. Le fenbendazole et le foie humain : un organe sous pression

Le fenbendazole est un anthelminthique utilisé chez les animaux pour éliminer les parasites intestinaux. Son usage chez l’humain reste hors AMM (hors autorisation de mise sur le marché), mais il a attiré l’attention comme traitement alternatif du cancer, en raison de certaines propriétés anticancéreuses observées in vitro et sur des modèles animaux.

Bien que généralement considéré comme bien toléré à court terme chez les animaux, le foie humain peut être mis à rude épreuve lors de la prise de fenbendazole, car ce dernier est métabolisé majoritairement par voie hépatique.

Cela signifie qu’il est traité et transformé par le foie, ce qui peut poser un problème si cet organe est affaibli ou s’il existe des antécédents hépatiques (hépatite, stéatose, cirrhose, etc.).

Le fenbendazole, un traitement anticancer alternatif sous surveillance

Le fenbendazole, médicament antiparasitaire vétérinaire, est de plus en plus utilisé à titre expérimental contre le cancer par certains patients en quête de traitements alternatifs.

Popularisé par le témoignage de Joe Tippens, ce produit a démontré des effets anticancéreux prometteurs dans certaines études in vitro et sur des modèles animaux.

Cependant, une utilisation chez l’humain n’est pas sans risque, en particulier pour le foie, principal organe responsable du métabolisme du fenbendazole.

🔬 Source scientifique : Xu L, et al. (2020). Fenbendazole as a potential antitumor agent: Metabolism and toxicity profile in vivo. [PMID: 32890667]

Cette étude souligne que le métabolisme du fenbendazole chez les mammifères implique une forte activité hépatique, et que l’accumulation ou une métabolisation ralentie peuvent accroître la toxicité.


2. Pourquoi le prendre seul peut poser un risque accru ?

Lorsqu’il est pris sans surveillance médicale ou sans soutien hépatique, le fenbendazole peut :

  • Surcharger le foie, surtout s’il est déjà affaibli ;
  • Interagir avec d’autres médicaments métabolisés par le foie (CYP450) ;
  • Entraîner une élévation des enzymes hépatiques (ALT, AST), marqueurs d’inflammation ou de stress hépatique ;
  • Provoquer des effets secondaires tels que nausées, douleurs abdominales ou jaunisse dans les cas extrêmes.

Toxicité potentielle du fenbendazole pour le foie

Le foie joue un rôle central dans la détoxification des médicaments. Lorsqu’une substance comme le fenbendazole est ingérée, elle est transformée par les enzymes hépatiques (notamment le cytochrome P450), ce qui peut générer une charge hépatique importante.

Facteurs de risque :

  • Antécédents de maladie du foie : hépatite, stéatose hépatique, cirrhose.
  • Traitements médicamenteux concomitants : certains médicaments utilisent les mêmes voies métaboliques.
  • Absence de soutien hépatique : prise de fenbendazole sans précaution peut entraîner des effets indésirables.

Symptômes possibles :

  • Fatigue inhabituelle
  • Nausées, douleurs au flanc droit
  • Jaunissement de la peau (ictère)
  • Élévation des enzymes hépatiques (ALT, AST)

📚 Référence : Xu L. et al., Metabolism and safety profile of fenbendazole, 2020.


3. Le chardon-Marie (Silybum marianum) : un soutien naturel pour le foie

Le chardon-Marie est une plante médicinale dont le principe actif, la silymarine, est bien documenté pour ses propriétés hépatoprotectrices. Il est utilisé depuis des siècles pour protéger, régénérer et soutenir le foie.

Bienfaits démontrés de la silymarine :

  • Antioxydant puissant, il neutralise les radicaux libres générés par les substances toxiques (dont certains médicaments) ;
  • Stimulation de la régénération des hépatocytes (cellules du foie) ;
  • Stabilisation des membranes cellulaires hépatiques, ce qui empêche les toxines d’y pénétrer ;
  • Réduction de l’inflammation hépatique ;
  • Potentiel synergique avec des molécules chimiothérapeutiques ou alternatives (selon certaines études préliminaires).

Le chardon-Marie , un protecteur naturel du foie

Utilisé depuis l’Antiquité, le chardon-Marie (Silybum marianum) est l’un des compléments les plus réputés pour la protection du foie.

Son ingrédient actif, la silymarine, possède des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et régénératrices bien documentées.

Bienfaits de la silymarine :

  • Protège les cellules hépatiques contre les toxines
  • Stimule la régénération du tissu hépatique
  • Réduit les niveaux d’enzymes hépatiques élevés
  • Améliore la fonction hépatique globale
  • Utile en cas de prise prolongée de médicaments ou substances actives, comme le fenbendazole

📚 Étude clinique : Abenavoli L. et al., Milk thistle and liver protection, Phytotherapy Research, 2018.

🔬 Étude clinique : Abenavoli L, et al. (2018). Milk thistle for the treatment of liver diseases: a comprehensive review. Phytotherapy Research, 32(1), 30-41. [DOI:10.1002/ptr.5941] – Cette revue confirme l’efficacité de la silymarine dans les hépatites, stéatoses et dans la réduction des enzymes hépatiques.


4. Utilisation pratique : fenbendazole et chardon-Marie

Bien que chaque cas doive être personnalisé, voici une approche généralement proposée par les praticiens de médecines complémentaires :

  • Fenbendazole : à faible dose (par exemple, 150 mg par jour pendant 3 jours, suivi de 4 jours de pause), selon les protocoles non officiels de Joe Tippens.
  • Chardon-Marie : 140 à 210 mg de silymarine, 2 à 3 fois par jour, en prévention et soutien.
  • Surveillance des enzymes hépatiques : un bilan hépatique (GOT, GPT, GGT, bilirubine) est fortement conseillé avant et pendant le protocole.

Comment associer fenbendazole et chardon-Marie de manière sécurisée ?

Bien qu’aucun protocole officiel n’existe à ce jour pour l’usage du fenbendazole chez l’humain, certaines recommandations empiriques circulent dans les communautés alternatives.

Pour réduire la charge hépatique et protéger le foie, de nombreux utilisateurs associent ce traitement avec du chardon-Marie.

Exemple de protocole (à adapter selon chaque cas) :

  • Fenbendazole : 150 mg/jour pendant 3 jours, puis 4 jours de pause.
  • Chardon-Marie (silymarine) : 140 à 210 mg, 2 à 3 fois par jour, en cure continue.
  • Surveillance médicale : bilan hépatique par prise de sang avant et pendant le protocole.

⚠️ Attention : tout usage de fenbendazole, même en automédication, doit être supervisé par un professionnel de santé, surtout en cas de traitement contre le cancer ou de maladie hépatique connue.

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Conclusion

Le fenbendazole, bien qu’il suscite l’intérêt en tant que traitement anticancer alternatif, doit être manipulé avec prudence, notamment en raison de son impact sur le foie.

Associer un soutien naturel hépatique comme le chardon-Marie permet non seulement de protéger l’organisme, mais aussi d’optimiser l’assimilation et la tolérance au traitement.

Il s’agit d’une stratégie complémentaire prudente, surtout dans un contexte où la surveillance médicale est indispensable.

5. Sources et lectures recommandées

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